Les marchés financiers font face à une très forte volatilité ces derniers temps.
Entre variation des taux, bulles spéculatives, élections et instabilité sociale, les investisseurs sont sur tous les fronts.

Dans cette cohue collective, il peut être parfois facile de se perdre, voire pire… de prendre peur !

Faut-il solder ses positions et aller dénicher les bonnes affaires du marché ? Revoir ses intentions d’investissement en préservant ses fonds ou encore patienter ?

Autant de questions que se posent nos clients.

Nous tâcherons donc dans cet article de vous apporter notre avis basé sur l’analyse de l’actualité des marchés financiers et nos convictions.

Point de vue global

Les marchés financiers ont fait preuve d’une grande euphorie en début d’année.
Certains des plus gros indices au monde sont venu enchainer les plus hauts, c’est le cas du CAC 40, du S&P 500, du MSCI World ou du DAX pour ne citer qu’eux. On relève notamment, une hausse globale de plus de 12 % sur les marches actions mondiaux…

Ces mouvements haussiers sont notamment dû à l’anticipation par les investisseurs des baisses de taux directeurs des banques centrales. Ces derniers étaient majoritairement très haut à la suite du goulot d’étranglement post-covid mais à l’heure actuelle seule la BCE a baissé ses taux (0,25 points), la FED ayant (selon les dernières prévisions) décidé de repousser la nouvelle à fin 2024.

Côté européen : « En octobre 2022, l’inflation avait atteint le taux de 10%. Elle est désormais retombée, en dessus de 3% en décembre 2023. En Mai 2024, elle se situe à 2,6%, après 2,4% en avril » selon les dernières nouvelles de Vie-publique.

Face à ces taux qui baissent, le marché obligataire a pu retrouver de ses plus jolies couleurs, ce qui a incité nombreux investisseurs à se positionner sur des obligations à hauts rendements, faisant ainsi grimper leurs cours.

Malheureusement en ce milieu d’année, les élections législatives en France ont causées une instabilité politique entrainant avec cette peur des extrêmes, la chute de la bourse de Paris (-6,5% entre le 7 et le 14 juin 2024), ainsi que la plupart des indices européens exposés au marché français.

Néanmoins, à la clôture de ces élections et compte tenu des résultats, les investisseurs qui craignaient surtout une majorité absolue se sont vu rassurés, ce qui a permis d’échapper aux scénarios catastrophiques que prévoyaient les gestionnaires d’actifs.

Aux USA, les élections prévues qui historiquement engendrent une hausse des marchés pourront sans doute changer le cours de l’année.
De plus, nous sommes à un tournant technologique et les Etats-Unis comme à leur habitude mènent la danse.

La zone américaine est clairement la plus volatile du monde et constitue néanmoins des opportunités tous les jours. Tant que les investisseurs seront à l’achat (ce qui semble être le cas), elle continuera à mener la danse. Une bulle spéculative n’est à priori pas prête d’éclater…

Il est cependant important de rappeler que l’histoire nous a plusieurs fois démontré que les gagnants d’une décennie n’étaient pas forcément ceux de la suivante.
Alors vigilance pour les Etats-Unis !

Avis et Conseils

Nouvelles technologies, pays émergents, transition énergétique, surpercycle des matières premières, nous verrons ensemble qu’elle approche semble la plus adaptée en fonction des secteurs et/ou des catégories d’actifs.

Les marchés technologiques et américains restent des domaines et des secteurs puissants.
Bien que les temps soient troubles, ces secteurs apparaissent comme des phares éclairant notre chemin.

Les startups de la Tech émergent partout, et les grandes capitalisations viennent se greffer à ce secteur extrêmement prometteur grâce à l’Intelligence Artificielle (IA).

Le marché boursier américain des grandes capitalisations, reste le plus résilient et le plus liquide du monde. Les entreprises américaines représentent des valeurs refuges à de nombreux investisseurs qui partiraient par exemple de la zone Euro : « L’Europe est dans l’absolu beaucoup moins lisible que les États-Unis, qui restent une valeur refuge par excellence. » selon BFM Business.

Par ailleurs, les secteurs comme l’industrie ou les exploitations minières sont des secteurs qui pourraient nous surprendre dans les années à venir.

Les industriels profitent largement du développement de l’IA qui vient augmenter leur production et baisser leurs coûts de production.
In fine, ils deviendront de plus en plus rentables et pourront produire plus vite et en plus grande quantité.

Cependant, force est de constater que ces titres restent assez peu achetés, suite notamment à la croissance des stratégies ISR.

Les industries qui sauront allier nouvelles technologies et développement durable seront peut-être les grands investissements de demain.
Une entreprise comme REXEL incarne bien cette évolution et ces enjeux.

Le secteur minier est également très intéressant du fait de la transition énergétique et des nouvelles technologies qui augmentent drastiquement la demande en métaux précieux notamment.
Selon un rapport du Data Bridge Market Research publié en avril 2022, « le marché mondial des éléments de terres rares devrait croître de +10,2% entre 2022 et 2026 pour atteindre plus de 7,3 milliards de dollars ». Affaire à suivre…

Le mot de la fin

Chez Buisson Assurances, nous restons prudents en adoptant une approche diversifiée et tenant compte de ces secteurs prometteurs, mais également des valeurs de refuges.

Les objectifs sont clairs : Obtenir la meilleure rentabilité tout en respectant les convictions et le profil de chacun.

Pour permettre de bénéficier des opportunités du marché, nous proposons plusieurs véhicules d’investissement comme l’Assurance Vie, le contrat de capitalisation ou le PER… Et possédons une large gamme de fonds en passant des Titres Vifs, aux obligations à haut rendement, OPCVM et FCP sans oublier les ETF et les produits structurés.

L’équipe patrimoine de Buisson Assurances
Merci aux rédacteurs : Rayvie Boubala et Michel Pellevillain